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'Histoire de la littérature en Suisse romande': tiens, voilà du bidon !
On s’inquiète : des bruits persistants courent au sujet d’une version en ligne de la dernière mouture de ‘L’Histoire de la littérature en Suisse romande’. Est-ce bien raisonnable ? Est-ce qu’il n’y aurait pas quelques questions de base à se poser, par exemple à quoi elle sert et à qui elle s’adresse exactement ? Une autre question, délicate celle-là : peut-on à la fois être juge et partie ?
Une troisième question, essentielle à mon avis, est celle de sa conception : un des gros problèmes de cette édition et surtout de cette dernière partie qui concerne les années 1968 à nos jours, c’est que pour caser à la fois ce qu’on tenait à y dire et ce qu’il fallait caser par économie, par flemmardise ou par obligation – notamment certaines contributions de plus ou moins grands pontes... –, il a fallu recourir au vieux truc rédactionnel qui consiste à créer un titre bidon, vague et englobant, du style ‘Genres, thèmes et tendances après 1968’. qui permet à la fois de proposer d’excellents articles comme ‘Le théâtre et ses auteurs de l’après 1968 à 2014’ par le compétent Joël Aguet ou ‘La littérature pour la jeunesse’ par Denise Stockar-Bridel, et des thèmes plus impressionnistes, voire fumeux, genre, je cite : Écrire la création artistique par Sylvie Jeanneret, Le roman et l’Histoire par Catherine Dubuis, La liberté et la conviction : de la chronique à l’essai par Jean-Christophe Aeschlimann, La parole déroutée ( ?) par Marion Graf et mon préféré : Connexions, filiations et transversalités par Sylviane Dupuis.
Pour certains auteurs, difficile de différencier entre par exemple deux catégories comme ‘Romans de formation’ (par Anne Pitteloud et Isabelle Rüf avec la collaboration de Roger Francillon, le maître d’oeuvre du tout) et ‘Le roman de société’, aussi traité par Isabelle Rüf. De même, pas facile de différencier le thème ‘Voyageurs et chroniqueurs du lieu’ (par Roger Francillon et Jérôme Meisoz), ‘Écrire le monde : écriture et voyage’ (par Anne-Lise Delacrétaz), ‘De l’exil à l’écriture’ (par Muriel Zeender) et ‘Passeurs et traducteurs’ (par Camille Luscher et Irene Weber Henking).
Ceci explique sans doute pourquoi, faute de pouvoir se déterminer clairement, on a pris l’option de créer des doublons, voire des triplons : Daniel Maggetti, directeur du Centre de recherche sur les lettres romandes à l’Université de Lausanne, président de la Fondation Ramuz, grand contributeur de cette ‘Histoire de la littérature en Suisse romande’ et écrivain, auteur de quatre ouvrages dont Chambre 112 (1997) a dû, par la force des choses, faire l’objet d’une première grande notice dans le thème ‘S’écrire : autobiographie et autofiction’ par Anne Pitteloud (p. 1370-1371), d'une deuxième notice pour le même roman dans ‘Romans de formation’ par Anne Pitteloud, Isabelle Rüf etRoger Francillon (p. 1397) et encore d'une troisième grande notice pour le même roman dans ‘De l’exil à l’écriture’ par Muriel Zeender (p. 1598-1599).
« La critique est aisée mais l’art est difficile » comme disait l’autre.
Alors, pour en revenir à cette version en ligne, pourquoi chercher midi à quatorze heures : laissons tomber cette ‘Histoire de la littérature en Suisse romande’ au concept dépassé, flou et mal foutu et allons droit à un brillant objectif : le futur ‘Dictionnaire des auteur(e)s suisse de langue française’.
Premier avantage : on se débarrasse enfin de cette étiquette romande qui colle trop à la peau en ces temps de canicule.
Deuxième avantage : un tableau précis de la littérature de notre région, sans jugement de valeur ni ostracisme, on court-circuite les bisbilles, on recense, on consulte les bilbiothèques, les éditeurs, les lecteurs, les magazines spécialisés, les associations, la société civile en somme et le lectorat concret.
Troisième avantage, et non des moindres : c’est fastoche à mettre en ligne et à mettre à jour contrairement à un thème bidon.
Ce texte a paru à l'origine sur le blog de Sergio Belluz.
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