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Max Frisch, sur l'émigration.
Un écrivain, un penseur, une conscience à la fois politique et sociale, dont on peut vraiment dire, sans cliché, qu'il a été, dans le sens quasi juridique, un « témoin de son temps ». Les services de renseignement suisses, toujours très bons juges en la matière, ne s'y sont pas trompés: il a eu droit à sa fiche, comme Dürrenmatt, pour ne pas faire de jaloux.
Lors de mon dernier séjour au Tessin, je suis allé à Berzona, pas très loin de Locarno, sur les traces de Max Frisch. Dans l'expo qui lui était consacrée, un très beau texte :
Das Emigrantische [...] äussert sich darin, dass wir nicht im Namen unserer Vaterländer sprechen können noch wollen; es äussert sich darin, dass wir unsere Wohsitze, ob wir sie wechseln oder nicht, überall in der heutigen Welt asl provisorisch empfinden. Wir können in München oder in Männedorf oder in Rom wohnen. Es sind Wohnsitze nach Wahl, oft nach Laune und Zufall der Bequemlichkeit, bestimmt vor allem durch einzelmenschliche Beziehungen. Wir stellen eine Bedingung: Unser Wohnort soll uns das unausgesprochene Gefühl der Unzugehörigkeit gestatten.
(Ma traduction) « Etre émigrant met en évidence le fait que nous ne voulons pas et ne pouvons pas parler au nom de nos patries ; cela met en évidence que nous percevons notre lieu de résidence, que nous en changions ou pas, quel que soit l’endroit du monde actuel, comme quelque chose de transitoire. Nous pourrions habiter à Munich ou à Männerdorf ou à Rome. Ce sont des résidences choisies souvent selon les circonstances ou les hasards du confort, mais surtout liés aux relations humaines. Nous n’y mettons qu’une condition : notre lieu de résidence doit nous permettre ce sentiment inexprimé de non-appartenance. »
Max Frisch, Emigranten (texte cité dans l’expo Frisch et Berzona à Loco, Tessin, 2012).
Ce texte a paru à l'origine sur le blog de Sergio Belluz.
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