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18 h 00
Pult: Stilles Schreiben im Digitalen Tropenhaus
Aargauer Literaturhaus Lenzburg
Aargauer Literaturhaus Lenzburg
Lenzburg

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Lesezirkel: «Man ist hier ja so sehr allen Gefahre…
Literaturspur, Martina Kuoni
Kollegienhaus Universität Basel
Basel

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Storytelling-Dinner «Geschichten vom Himmelszelt» …
Claudia Däpp von maerchenreich.ch
Gasthaus Engel
Küssnacht am Rigi

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19 h 30
Die Bücherplauderer
Hanspeter Müller-Drossaart & Urs Heinz Aerni
Literatur & Bühne Olten
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Journal

Mitteilung 2020-03-18 [A*dS Actualité]: Concernant: Le virus Corona

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Mitteilung 2024-07-12 [«Topshelf Night» Schloss Lenzburg]: Eine Sommernacht zwischen Lichtern und Stars, die ganz der Literatur und dem Lesen gehört! Und Bookstagram! Und BookTok!

Journal

Mitteilung 2024-06-26 [Bachmann-Preis]: Statt Fussball 3 Tage lang Literatur gucken: Heute starten die diesjährigen «Tage der deutschsprachigen Literatur».

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Mitteilung 2024-06-24 [Pro Litteris Preis 24 – Sasha Filipenko & Maud Mabillard]: ProLitteris verleiht zwei Preise in der Sparte Literatur an Sasha Filipenko und Maud Mabillard.

Journal

Mitteilung 2024-06-21 [Literaturfestival Zürich]: Nicht verpassen: Vom 8.-14.7.24 steigt wieder das Literaturfestival Zürich.

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Mitteilung 2024-06-17 [Stiftung Lydia Eymann Literaturstipendium]: Bis 30.6.24 bewerben fürs Stipendium der Lydia Eymann Stiftung.

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Mitteilung 2024-06-11 [Markus Bundi «Wilde Tiere»]: Beat Mazenauer bespricht «Wilde Tiere» von Markus Bundi für Viceversaliteratur.ch.

Conseil de lecture

Albert Cohen, Belle du Seigneur: Un roman d'amour qui serait aussi une écriture atteignant le sommet de sa révolution. Une histoire à première vue banale : Solal (héros d'un premier roman homonyme trente-huit ans plus tôt), la beauté, la brillance et presque l'arrogance, entend conquérir la splendide Ariane, mariée au falot Adrien. Ce qui se joue dans les 106 chapitres et l'issue tragique de ce livre-fleuve (Cohen passa plus de trente années à le terminer) est cependant d'une richesse rare et bouleversante, qui met «Belle du seigneur» au rang des immensités de la littérature. Il y a le lyrisme de l'amour naissant et la cruauté de sa fatigue. Il y a la nostalgie d'une île de l'enfance et le «masque du réussisseur» social, qui fait jouer au victorieux pour être aimé. Il y a la «tendresse de pitié» : ne pas haïr ceux qui haïssent, sachant leur mort aussi inéluctable que la nôtre. Il y a enfin cette écriture unique, presque une prière psalmodiée, juive absolument en sa référence au Très-Haut, et universelle en sa volonté de toucher au coeur. Il n'y a guère de livres que l'on a envie de lire à voix haute, presque à crier de beauté. C'en est un, et «Belle du seigneur», succès colossal et prix de l'Académie française en 1968, couronna Cohen comme l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. Si le génie stylistique d'un Céline fut aussi l'écriture de la haine antisémite, celui de Cohen fut le choix de la bonté, de l'ensoleillement lucide. Car il n'y a pas trace ici pour la mièvrerie : juste apprendre à mourir, et allant vers cette fin, aimer ses frères humains. Extraordinaire roman-fleuve, une écriture psalmodiée comme une longue prière, et l'amour pour se préparer à la mort. (Christophe Passer) Ce texte a été publié pour la première fois en 2013 dans L'Hebdo Hors-série «Littérature Suisse, 100 livres essentiels».

Conseil de lecture

Ella Maillart, La voie cruelle: «La voie cruelle» est le récit de l'incroyable voyage qu'Ella Maillart entreprend en 1939 en Asie, d'Istanbul à Peshawar, dans une Ford 18 CV avec Christina, pudiquement qualifiée d'«amie» par les biographes. Il s'agit de la romancière Annemarie Schwarzenbach, dont la beauté androgyne avait enflammé Carson McCullers. Annemarie est à l'opposé d'Ella : fragile, dépressive, morphinomane, flamboyante. Le livre raconte leur périple parfois mouvementé (surtout avec les douaniers), une aventure rare et risquée à cette époque, d'autant plus pour deux femmes. Trébizonde, Téhéran, Herat ... les voyageuses filent toujours plus loin vers l'Afghanistan ... Pourquoi ce constant dépassement de ses propres limites et des frontières ? Serait-ce pour fuir une Europe détraquée, qui va basculer dans la guerre ? Pour renouer avec un monde ancestral, préservé, «harmonieux» ? Ou alors pour tenter de libérer Annemarie Schwarzenbach de sa dépendance à la drogue ? Les trois à la fois, et surtout parce que Ella Maillart se sent appelée par la spiritualité qu'elle espère découvrir en Afghanistan. «Mon voeu suprême était de me débarrasser de mon moi fatiguant (...). Je ne voulais pas le faire en me tuant, ou en me jetant à corps perdu d'une contrée dans une autre comme je l'avais fait jusqu'à maintenant.» Le voyage a pour but de «transmuer» un ego «vaniteux et encombrant». C'est en Inde, entre 1943 et 1945, que l'auteure rédigera «La voie cruelle» en anglais. Elle le traduira ultérieurement en français. Ce long voyage risqué vers l'inconnu a pour but de renouer avec une spiritualité ancestrale et de se trouver soi-même. (Julien Burri) Ce texte a été publié pour la première fois en 2013 dans L'Hebdo Hors-série «Littérature Suisse, 100 livres essentiels».

Conseil de lecture

Etienne Barilier, Laura: «Laura» est le troisième livre d'Etienne Barilier. Laura, une jeune femme, subit les affres de la passion qui la relie au narrateur. Désabusé, sans but, la mort ne signifie même plus une fin pour lui. Peignant le corps charmant de Laura, qu'il prend pour modèle, il la soumet à l'emprise de son oeil et de son esprit. Ne lui laissant le choix de rien sinon d'être toute à lui, il vampirise sa nymphe souffre-douleur dès son entrée dans son appartement. C'est le point de non-retour. Laura va subir l'egoïsme de son peintre, ses caresses volées, ses caprices enfantins. Mais l'attachement qui se crée malgré tout entre eux va pousser à ne pas abandonner le projet de lui faire voir le monde comme il s'esquisse dans sa tête à elle, lumineux et où le bonheur est possible, alors que lui imite platement le style d'Edvard Munch. Ainsi, la possession devient dévotion. Mais, plus qu'amèrement, le narrateur d'Etienne Barilier ne voit en cette fille simple qu'une «prétention d'être», en cela qu'elle n'est pas aimiée. «Nous ne sommes pas le sens au monde», assène-t-il. Si la poésie d'un corps ou d'un monument de venise, théâtre de ce roman nerveux et superbe, parvient à l'émouvoir, celle-ci n'est que la dernière lueur d'un monde qui n'est rien, où, «rien n'est rien». Annonçant les thèmes qui feront le sel de l'oeuvre de Barilier: l'art, l'Italie et donc, forcément, la beauté. «Laura» d'Etienne Barilier contient toute les chères obsessions de l'essayiste et romancier. (Lucas Vuilleumier) Ce texte a été publié pour la première en 2013 dans L'Hebdo Hors-série «Littérature Suisse, 100 livres essentiels».

Nouvelles parutions

Jolanda Spiess-Hegglin: Meistgeklickt. Limmat.

Nouvelles parutions

Silvia Götschi: Biberbrugg. Emons Verlag GmbH.

Actualités

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